J'ai fais un petit flashback...Et je vous en fais part...
C'est impressionnant pour moi, de relire tout ce parcours ici et sur "j'arrête de râler" ! A voir comme cela, cela peut paraitre succinct mais en réalité, cela se passe sur presque deux années de travail, de célébrations, de deuil, de doutes, d'échanges, de lectures, d'introspections, de gratitudes, d'amour et de partage...
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Il y-a eu un début, exemple ceci :
Juin 2011, j'écrivais cela en interview pour une nouvelle "challenger" (qui à ce jour semble avoir laissé tomber) de "j'arrête de râler" :
Aujourd’hui j’avais envie de
vous faire partager le témoignage de quelqu’un qui force mon admiration:
Tib’ a commencé le challenge « j’arrête de râler » depuis 72 jours et
nous offre une vision joyeuse et lucide de son parcours. Un récit qui
devrait en motiver plus d’un ! (je vous encourage vivement à lire
l’interview jusqu’au bout).
- Qui es tu Tib’ ?
Moi c’est Tib’, c’est aussi mon surnom à la « maison ». J’ai 38 ans mais on s’en moque. On râle à tout âge !
- 29/03/11 début du challenge !
- 29/03/11 début du challenge !
- Avant de commencer ce challenge, qu’est ce qui te faisais vraiment, franchement, râler?
En voiture j’étais passée maître dans le fait de projeter mes frustrations !
Avec le temps tout prenait une amplitude telle que j’anticipais les
moindres mauvais gestes des conducteurs autour de moi. Les distances de
sécurité devenaient pour moi l’ennemi public numéro 1 ! Sans parler de
la vitesse, et des priorités.
« Regarde
celui-là derrière, il va me doubler et il va me coller pour se rabattre
juste devant mon nez ! » « Eh voilà, espèce de …. ! » Il finissait par
ne plus y avoir assez de choix d’insultes dans mon palmarès!
Dans les derniers temps, c’était quasiment dispute sur dispute chaque fois que j’étais passagère…
Voilà le gros point lugubre de ma « râlerie »! Mais tout était comme ça, même les sorties devenaient des moments de critiques
sur tout et surtout sur RIEN ! J’étais bien trop dans l’anticipation,
je voulais que tout soit sous mon contrôle et si finalement ce n’était
pas comme je me l’étais projetée, eh bien « râlerie » et toute sa clique venaient au galop !
Les contrariétés du au fait de râler
après ma moitié étaient telles que le déplaisir était invité même dans
les moments de loisirs. Et pourtant, ce n’est pas l’amour qui manque, ni
le fait de s’émerveiller !
En fait, je sombrais petit à petit, à cause de l’effet « râlerie », dans »une négativité » telle que plus rien ne me faisait envie.
Cependant,
je m’étais un peu calmée, car fin de l’année dernière (2010) et les
bonnes résolutions de la nouvelle année, j’avais déjà essayé de faire
des efforts, mais sans le même résultat.
Et maintenant ?
Maintenant, 72 jours après cette remise en question nécessaire et précieuse (« j’arrête de râler » par Christine Lewicki), c’est moi qui dit, - »mais attends, on est là pour se détendre, on a le choix nous, c’est un privilège de pouvoir avoir des loisirs, alors zen ! »
Je
n’envisage plus mes déplacements, je conduis, point c’est tout ; j’ai un
but à la fin de ma route et c’est déjà pas mal du tout. Mes sorties, je
les mets sur les rails qu’elles méritent, un privilège de pouvoir les vivre !
- Arrêter de râler, finalement ça change quoi ?
Ça change TOUT ! Oui d’accord, c’est facile de dire ça. Physiquement,
mon corps se détend, depuis près de 3 ans je souffre de bruxisme
(survenu après un incident important) ; bien, j’arrive de plus en plus à
le contrôler, car je stimule mes pensées positives. Mes muscles se
détendent et mes « vieux os » me font moins souffrir. La ride du Lion
se détend. Par contre je suis déçue, je ne fais toujours qu’un mètre
cinquante, je pensais que cela m’aurait fait grandir un peu !
Psychologiquement,
c’est véritablement libérateur ! Je ne m’étais pas perdue de vue, mais
je me redécouvre différemment avec plus de sérénité, les mots se
libèrent et les maux conscients et inconscients aussi. Je ne râle plus,
je trouve de meilleures expressions et les mots se dévoilent à moi,
comme par exemple, « nouvel éveil » ou encore, « oxygène ». Oui, voici
les effets secondaires d’arrêter de râler (…de se prendre la tête), moins de colère et de nouvelles façons de penser, de s’exprimer.
Bon, ce
n’est pas tous les jours non plus, on ne change pas comme ça ! J’ai
juste l’impression d’être une pâte à modeler entre mes propres mains
(tiens, encore une nouvelle image). Les murs qui s’amoncelaient
deviennent petit à petit des fenêtres grandes ouvertes pour affronter
les objectifs naissants. Je n’en suis qu’au début et je calme mon
enthousiasme, car je veux que cela soit durable ; que ces découvertes
liées à un comportement positif avec d’autres réflexes, soient
marquantes et pérennes.
Dans
l’action, ça change notre vie relationnelle, je suis plus captive, moins
sensible (enfin c’est encore en travaux), je souris plus
naturellement avec le cœur, je profite des moments même banals plus
facilement. Et les pensées positives à la place des frustrantes,
s’exercent à devenir naturelles. Mais enfin, je le dis encore, je n’en suis qu’au début. Alors la suite ne peut-être que meilleure !
- Si tu avais UN truc, un conseil, une astuce à donner aux courageux qui entament le challenge, quel serait-il ?
Après,
tout dépend de ce que l’on recherche ; de quoi on a besoin et à quoi on
veut arriver. Cependant, je suggérerais de se laisser porter par les
sensations, les ressentis sont là pour nous guider aussi, surtout les
positifs.
Si
on veut approfondir, parce que l’on a conscience que les « râleries »
sont aussi dues à des frustrations plus importantes que de la vie
quotidienne, comme dans mon cas, j’encourage à l’écriture et/ou
l’expression orale. Car les maux on les panse par les mots aussi. Je
pense que si pour accompagner le challenge de Christine Lewicki de
« j’arrête de râler », je n’avais pas écrit (mon blog et fiches
bristoles) ou mis verbalement ce que je ressentais, je n’aurais pas été
aussi loin en 70 jours passés avec la danse du bracelet.
Je
conseille avant tout, de vivre les choses avec simplicité, car arrêter
de râler c’est appuyer sur la pédale de freins des « prises de têtes ».
Bien
sûr ceux qui on envie et qui on un peu peur de s’affronter, n’hésitez
pas à lire le livre de Christine Lewicki « J’arrête de râler », car
au-delà du fait que c’est son challenge, elle l’a véritablement vécu, a
réussi son propre défi seule ! Rien que pour cela, lire ses conseils et
impressions, cela ne peut qu’aider à se détendre.
Il n’y a aucun mal à se faire du bien, avoir le « smile » c’est toujours mieux que de voir la vie en gris. Bonnes célébrations !
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*Je finirai avec une citation : -"Parler est un besoin écouter est un art." FAUST, Tragédie de M. De Goethe, par Albert Stapfer.
P.S.: Comme depuis le début, je n'aime pas recommencer une vidéo, je préfère garder la sincérité de la première prise, mais peut-être que cela se travaille aussi ;)
Il y a eu une vraie progression cinq mois après, novembre 2011 :
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Il y a eu mon témoignage d'un an de challenge :
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Puis, bientôt deux ans après le challenge victorieux de "j'arrête de râler", ce jour.
Je reviens pour l'ouverture officieuse, depuis fin novembre 2012, de mon blog en version public (démarche pas facile), vidéo :
Je reviens pour l'ouverture officieuse, depuis fin novembre 2012, de mon blog en version public (démarche pas facile), vidéo :
[vidéo manquante]
*Je finirai avec une citation : -"Parler est un besoin écouter est un art." FAUST, Tragédie de M. De Goethe, par Albert Stapfer.
Et cet Art, je tente de le cultiver depuis de nombreuses années, mais de façon plus constructive depuis ces presques deux dernières années...
Merci tutti...
Bonnes Célébrations !
Be Life, Be in love, Be positive !
P.S.: Comme depuis le début, je n'aime pas recommencer une vidéo, je préfère garder la sincérité de la première prise, mais peut-être que cela se travaille aussi ;)
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