lundi 12 mars 2012

Jour 349 - Mon témoignage d'un an

Bonjour tout le monde,

De fil en aiguille, en répondant par mail à une question, j'en suis venue naturellement à développer ce que je ressentais aujourd'hui après cette quête de cette année passée (je rassure certains, je n'ai pas passé mon année à cela non plus ;) )

Voilà, je vous donne donc mon témoignage. Sachez, pour presque la totalité de ceux qui reçoivent mes articles par mail, j'arrête mes envois. N'ayant que peu d’échos, je ne veux pas que vous considéreriez à la longue mes messages comme des intrusions. Si vous êtes intéressés, mon blog est encore privé pour le moment, mais il vous est grand ouvert (mon adresse mail aussi).

Voici donc ma réponse et voici en lien la petite histoire dont m'a fait part ma correspondante et non moins amie : http://petitmusulman.free.fr/barrcol/index.html :

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Je tiens à te dire que ce qui devait être une réponse courte et claire est devenue au fil des lignes un article potentiel pour mon blog et pour témoignage.
Pour cela je te remercie, car c'est bien grâce à ton histoire, au don que tu m'en a fait, qui m'a redonné confiance dans ce petit laps de temps où ma perception tendait vers les questionnements...
J'ai bien lu ton histoire, non je ne la connaissais pas. J'imagine que mon bracelet qui change de poignet ce sont comme ces clous...

Donc, si je comprends bien, je manque de diplomatie, je suis trop spontanée et je ne tourne pas assez ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir, hein c'est ça le message, n'est-ce pas ? ;) hahaha...

Parfois il n'y a même pas besoin de parler, un simple haussement d'épaules, hochement de tête comme pour dire "- n'importe-quoi", suffisent à se sentir jugé sans autre chance d'être entendu voire compris.
Et cela je le vis parfois. Malgré tout, mon entourage proche, sceptique au départ constate les bénéfices de mon ascension vers le positivisme... Cela se répercute même sur leur propre vision de la vie. Je suis plus enjouée, je relativise plus facilement, je ne subis pas la vie comme avant et mes regrets passés. Brique par brique, j'essaie d'élever une vie équilibrée. L'amour qui m'accompagne qui a toujours été présent autant que moi, apprend aussi à son tour à faire taire son négativisme. Voilà, la quête de "j'arrête de râler" me concernant.
D'autres personnes, peut-être trop cartésiennes, ne cherchent pas à comprendre les tenants et les aboutissants et s'enferment dans ce que je considère comme l"'inobjectivité de leurs œillères". C'est un conditionnement automatique ancestral qui agit dans le territoire cérébral néolimbique, disent les chercheurs. En d'autres termes, leur potentielle peur des perceptions différentes des leurs. Mais chacun fait comme il veut et comme il peut.

La plupart du temps ce sont ces personnes qui, bordées par le stress dû à leurs peurs démultipliées, développent ces inflammations dégradantes et dangereuses pour le corps... cf. mon blog : http://tibysaventures.blogspot.com/2012/02/jour-328-stress-du-rhume-linflammation.html
 Sans parler des relations familiales, professionnelles, sociales qui sont mises à mal. Une personne négative, râle, subit, stresse, au lieu de vivre l'instant et de décider de projeter des résolutions objectives et bienfaitrices. Elle décuple les risques de contracter une pathologie aggravante liée à un stress chronique.
Depuis cette année de quête à travers "j'arrête de râler" puis toute une philosophie d'existence qui en découle, je vis ma vie enfin en prenant conscience petit à petit que je suis capable de me projeter, que je mérite autant que d'autres d'avancer, de mettre à profit mon potentiel intellectuel, humain, relationnel et pourquoi pas davantage.
-"Il ne faut pas chercher une explication à tout", ai-je entendu dire du côté d'une personne qui m'est proche et pour qui se remettre en question est toujours un peu complexe. Certes non, je réponds.
Car, les vraies explications ne sont pas dans les méandres de nos tergiversations intérieures. Bel et bien dans ces outils fondamentaux que des groupes d'humains, penseurs, neurologues, psychologues et autres scientifiques mettent à notre service. Ils rassemblent leurs recherches leurs vies entières, à travers l'histoire, pour nous aider à mieux nous vivre par des exercices, entre autres.
Un médicament, c'est 60% de son efficacité pour le malade si le praticien qui le prescrit montre la conviction de son bienfait. C'est l'effet placebo. Ce sont des scientifiques qui vouent leur vie à une quête du bien-être qui vous le disent, le prouvent, analyses et expériences répétées à l'appui.

Pourquoi passer ses nuits à ressasser, quand on sait que solutionner une angoisse, une peur, passe d'abord par manger sain, se relaxer chaque jour au moins 15 minutes, apprendre à reconnaître ses émotions, remercier la vie et ceux qui nous entourent (nous-mêmes aussi), vivre et prolonger les instants présents, avoir une activité sportive et/ou artistique, être en lien...
Avoir des comportements aussi encourageants, aussi simples au fond et fondateurs de positivisme, n'est-ce pas une recette intéressante pour vivre bien et heureux ?
Voilà, ce que je tente de véhiculer moi aussi à travers mon blog et à travers les discussions. Je n'invente absolument rien, je retranscris mes émotions. Je témoigne de mes expériences liées aux bons conseils des scientifiques et autres.
Fort heureusement, le monde est paré de multiples facettes, elles permettent à bon nombre de tirer parti positif de leur propre existence. Je reviens d'assez loin émotionnellement parlant. Il y a toujours pire. Mais voilà mon évolution et je préfère mon moi d'aujourd'hui.

Il y a encore un an, une émotion négative pour moi était de toute façon une frustration. Je n’identifiais pas ce que je ressentais, quelles étaient mes émotions et je me mettais soit à déprimer, soit à m'angoisser, soit à m'énerver sur moi ou les autres.
Toutes ces frustrations pouvaient s'emmagasiner jour après jour et ne former au final qu'une boule de nerf qui allait forcément s'expulser violemment de moi. La coupe était alors pleine et chaque jour râler était facile, décompresser en disant : "-c'est toujours moi qui fait cela", "-saloperie, tu ne peux pas voir où tu vas avec ta caisse pourrie !", "-J'en ai marre marre et archi marre !".
C'est simple, on ne se pose pas de question, on vocifère, on envoie promener, on grince des dents au mieux pour contenir. Je n'en étais pas encore consciente en lisant le livre de Christine Lewicki il y a quelques mois et les autres... C'est petit à petit, dans ce challenge et mes lectures que tout devient clair.

Mais là où il faut vraiment de l'énergie, c'est pour accepter de lâcher prise et de se remettre de façon pérenne en question.
A qui fais-je du mal lorsque je m'énerve jour après jour, lorsque je laisse mes frustrations ne devenir qu'un terrain de boules nerveuses ?
J'adresse à mon corps des tensions telles que lui me traduit son mal être par les douleurs amplifiées de dos, de crampes au ventre ou ailleurs, de contractions à la poitrine... Puis, mon stress chronique augmente la sécrétion de mes hormones qui déstructurent mon équilibre physiologique, mes défenses immunitaires s'essoufflent et je tombe plus souvent malade.
Eh bien, cet hiver entier, je ne suis pas tombée une seule fois malade alors que chaque hiver précédent, je m'enrhumais trop fréquemment !

Un autre aspect n'est pas à négliger, je peste, je m'énerve, j'accuse, je culpabilise l'autre aussi. Si je ne m'en prends pas à moi, c'est l'autre qui sert de réceptacle de mes frustrations.
Qu'ai-je alors l'impression de résoudre ? Au moment où aujourd'hui j'ai décidé d'élever les aspects négatifs de ma journée, que puis-je donc attendre en retour de celle-ci ?
La solution comme le dit notre cher chirurgien et psychologue Thierry Janssen pour ne citer que lui, est intérieure.
Voilà pourquoi j'ai trouvé en ce challenge "j'arrête de râler", les clés de ma prise de conscience. Bien sûr, si l'on se penche sur les différents témoignages sur le blog www.jarretederaler.com de Christine Lewicki, on se rend vite compte que ceux et celles qui testent durablement ou non ce simple défi, arrivent très vite aux mêmes conclusions de bien être intérieur et relationnel.
Est-ce alors dénué de sens ?
Maintenant je suis heureuse d'avoir pris conscience que mes émotions,  j'apprends à les identifier, les éprouver, les gérer et les utiliser. Ce sont des exercices simples qui deviennent avec bonheur naturel.
Je veux aussi, apprendre à recevoir de la vie des autres, les différences sans m'en sentir diminuée, apeurée ou révoltée. Je veux aussi, reconnaître en moi suffisamment d'humilité pour savoir recevoir sans juger inopinément et accepter que l'on puisse être différent ou en désaccord avec moi. Et là c'est autre chose. ;)
Mais avec cette vraie capacité émotionnelle que j'ai réussie à mettre en avant pour la développer dans ma vie, enfin ! J'ai confiance et je sais que j'y parviendrai. Je sais aussi que toute blessure grande ou petite, sera pour moi un simple don dans mon histoire. En retour je peux me grandir de ces expériences pour avancer, continuer à vivre mes moments présents avec bonheur de les ressentir et de les partager.
Sommes-nous là pour autre chose ?

Il n'est chose plus aisée que de fermer les portes de sa compréhension, de sa compassion et de son écoute, pour ne pas avoir à remettre ses émois en question. Toutefois, moi qui ai toujours prôné la haute importance de la communication, je n'étais il y a encore un an de cela, qu'à cent mille lieues de la pratiquer équitablement pour mes aspirants interlocuteurs pourvus eux aussi d'émotions qu'ils ignorent ou non.
Je veux dire ici que pour vivre simplement mais avec bonheur, sérénité, seul ou accompagné, il ne faut pas s'isoler dans ses émois. Ceux-là sont bien souvent essentiellement, incompris de nous.
Nos émotions sont les piliers de nos vies. C'est une des grandes particularités et force qui nous différencie d'autres espèces. Les chercheurs de la psychologie positive en parlent très bien.
 
Alors oui, même si je ressens cette émotion que j'identifie être de la tristesse lorsque l'on me juge sans chercher à comprendre ou que l'on s'obstine à ne pas remarquer les bienfaits de mes démarches. Je persiste à dire que l'exercice d'arrêter de râler en lui-même est simple. Et comme les scientifiques et autres nous le rappellent, essentiellement à travers les médias littéraires et les âges : la pleine possession de soi pour une vie plus calme mais aussi plus remplie, plus saine, plus riche, plus objective et vécue à 100%.
Je ne dis pas que c'est facile pour tout le monde, je dis juste que ça marche !
C'est bousculer un peu (beaucoup pour d'autres) notre perception négative pour laisser à notre cerveau droit enfin la liberté de nous donner toute sa capacité positive. Cela n'enlève en rien au potentiel de gérer le danger ou les prises de risques, bien au contraire. C'est en apprenant à avoir une relation de confiance avec soi et les autres que notre rapport à évaluer les objectifs, le danger et les réussites s'en trouve décuplé.
La personne qui me dit : - "c'est chercher les complications", c'est celle-là même qui semble avoir peur de se remettre en question et qui subit parfois ou trop souvent les choses, à mon sens.
Puisque comme je le disais plus haut en d'autres termes, qu'il y a-t-il de plus compliqué à vivre que nos angoisses, nos colères, nos peurs ? Voilà pourquoi apprendre à les reconnaitre selon les situations, à les utiliser est la clé, et la psychologie cognitive possède des réalise à travers ces décennies pour nous le prouver.
J'ai toujours été pour une vie de don et de partage, de nos aspirations, nos richesses. D'ailleurs ne partageons-nous pas tous, dans nos sociétés, nos compétences ? Cela suffit-il aux êtres humains ? Sommes-nous là que pour partager nos compétences et nos idées ?
Quelqu'un qui m'est cher et qui me connait du bout des doigts, a dit récemment en parlant de moi, -"elle aime écrire...". Oui depuis toujours j'ai en moi cette modeste passion que je n'ai jamais mise en avant par peur, peur de mes émotions, toujours cette peur du jugement, ou parce que l'on ne se sent que rarement à la hauteur. Mais voilà, je n'ai plus peur, ou presque, j'y travaille.
Cela dit, une autre chose est pour moi un vrai pilier dans la vie, c'est le partage. Partager aux autres mes bonheurs, mes envies, mes émotions est quelque chose que j'ai toujours voulu exploiter naturellement. Je sais aujourd'hui que le don de moi et ma façon de partager, en éduquant ma perception positive, sera de plus en plus sereine, simple et heureuse. Cela, je ne le soupçonnais absolument pas il y a un an avant ce défi d'arrêter de râler (parti d'un ras le bol véritable de pester sur tout et n'importe quoi).
Vous me lisez et peut-être alors vous vous dites légèrement, "elle est illuminée", j'aime bien l'idée. Même si cela peut me faire sourire aujourd'hui, sachez qu'hier cela pouvait me torturer. Si vous me pensez différente de vous, est-ce bien là l'essentiel de la vie, la différence ? Est-ce là l'importance négative qu'il faut pointer ?
Mais regardez bien votre quotidien : la queue à la caisse est trop longue et cela vous chauffe les oreilles... vous avez décidé de faire une longue marche mais à mi-chemin il se met à pleuvoir, vous le regrettez déjà... vous avez raté le bus, il faut s'impatienter encore vingt minutes de plus et on va encore vous attendre, tout vous irrite à ce moment-là... vous avez brûlé votre belle entrée et vos invités sont presque là... vous avez une pile de paperasse encore à traiter et votre collègue est malade... votre ordinateur plante alors que votre dossier doit être imprimé dans l'heure...
Oui alors, sommes-nous si différents ?

Je dirais juste pour conclure que j'ai souvent été fidèle à mes convictions, elles ont été mes piliers aussi mais je n'ai que très rarement mené un défi aussi longuement, de façon si certaine et bénéfique.
Et je n'aurais jamais pensé, même si je m'en donne l'espoir, que cela aurait été si difficile d'arrêter de râler. Par contre, je constate avec joie, qu'il a été aisé de positiver ma vie avec un challenge aussi accessible. Car, c'est une cascade d'effets en chaîne qui s'ouvrent et viennent à vous.

Nous serons à trois main dans la main, à participer au parc floral de paris, à la table ronde au salon vivre autrement, le 17 mars :

2 commentaires:

  1. Bonsoir vous,
    Bien même si je ne poste pas forcement de commentaires, je suis attentive à ton mail et je viens systématiquement lire l'article publié. Donc si cela ne te dérange pas de continuer à m'envoyer les mails. Moi ça me va.
    Mis à part ça comment vas tu ? je vois que tu continues dans ta quête de j'arrête de râler, et que cela porte ces fruits, je tenais donc à te souhaiter d'arriver à 0 jour de râles lol.
    Bisous Armelle

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  2. Je suis contente de voir que quelqu'un manifeste sur le blog son intérêt... Car parfois on pourrait croire que le sujet n'intéresse personne. Alors que je sais que non ;)
    En tous les cas, je te mets d'office en réception des articles lors de leur parution. Il est certain que c'est mieux de venir voir sur le blog car parfois je publie trop vite et je rajoute des corrections après... ;)
    Merci encore !
    Bonnes Célébrations

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